
1ère étape : on s’informe sur la législation
Une chose est sûre, on ne s’improvise pas apiculteur! Avant de devenir le fier détenteur d’une ruche ou d’un rucher, il est nécessaire de se renseigner sur la législation auprès de la mairie de la commune.
Plusieurs conditions établies par la loi sont alors à respecter :
- déclarer annuellement la ruche et la faire immatriculer ;
- mesure des distances entre la ruche et la voie publique ou le voisinage.
Enfin, pour une préparation optimale, il faut connaître à l’avance l’adresse du centre antipoison le plus proche car un accident peut toujours survenir. Sachez que les pompiers ne se déplacent plus en cas d’accident !
2e étape : on suit une formation avec un apiculteur
Avant tout, il faut s’informer sur l’univers de l’apiculture. Suivre une formation avec un apiculteur professionnel est une très bonne solution pour débuter ! Des associations d’apiculteurs organisent des stages de découverte d’un ou plusieurs jours pour tout savoir avant de se lancer.
3e étape : on crée les conditions idéales à la vie des abeilles
Les ruchers peuvent s’installer dans des endroits étonnants, à l’instar des toits végétalisés de Paris comme celui de l’Opéra Garnier. Il reste néanmoins que l’établissement d’un écosystème sain et tranquille est indispensable à la vie des abeilles.
Il comprend tout d’abord des plantes mellifères comme la lavande, l’achillée, le chèvrefeuille, l’aubépine ou la glycine qui apportent nectar et pollen aux butineuses l’hiver. Ensuite, un point d’eau est le bienvenu pour que les abeilles puissent se désaltérer toute l’année. Il vaut mieux éviter d’installer un rucher à proximité de jardins ou d’exploitations agricoles dans lesquels intrants et autres produits chimiques sont utilisés en masse. En effet, en plus de détériorer la qualité du miel, ces pesticides empoisonnent les colonies. Enfin, les abeilles souffrant de la chaleur et de l’humidité, l’idéal est d’installer la ruche dans un endroit lumineux mais protégé des vents dominants. L’ouverture doit être orientée sud-est et légèrement inclinée pour faciliter l’extraction des déchets et la condensation. Il faut alors compter environ 5m² pour 1 ou 2 ruches.

4e étape : on choisit son modèle de ruche
Quant au modèle de ruche, il en existe de nombreux : la ruche la plus populaire est la verticale Dadant. Elle contient 10 ou 12 cadres qui permettent une production de miel pouvant aller jusqu’à 40 kg.
Pour débuter, il existe aussi des ruches connectées. La base se place sous n’importe quelle ruche et permet ainsi de surveiller la température, la luminosité, l’humidité, la quantité de miel produite, etc. L’outil vous indique ensuite ce que vous devez faire et à quel moment.
5e étape : on trouve son essaim
Une fois l’habitat installé, il va vous falloir des abeilles.
Trois possibilités s’offrent à vous :
- acheter un essaim avec une reine;
- amener la ruche chez un apiculteur qui en placera un dedans ;
- attendre patiemment l’arrivée d’un essaim sauvage.
Pour capturer un essaim sauvage, il faut badigeonner les parois du rucher avec de la propolis ou de l’eau miellée. Attirées par l’odeur, les abeilles viendront s’installer dans votre ruche.